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La France et l’Allemagne s’opposent au Libra de Facebook

La BRI (Banque des Règlements Internationaux) a soumis Facebook, le 16 septembre 2019, à un feu roulant de questions à propos de son projet de crypto-monnaie, le Libra. L’assemblée était présidée par Benoît Coeuré, économiste et membre du directoire de la Banque Centrale Européenne. 26 banques centrales étaient représentées.   Vie privée et souveraineté : le pré carré de l’Europe C’est le CPMI, le Committee on Payments and Market Infrastructure de la BRI, qui a dirigé les débats. Il rassemble les gouverneurs des banques centrales des plus importantes économies du monde. Et les dites banques centrales ont fraîchement accueilli le Libra et d’autres projets de moyens de paiement décentralisés. C’est-à-dire les privant de leurs propres missions. Le lancement du Libra est théoriquement prévu pour 2020. Mais en Europe, notamment, le programme de « monnaie internationale » de Facebook, comme le réseau social l’avait lui-même défini, est considéré avec méfiance. Sur le Vieux Continent, on a la mémoire longue. On n’a pas oublié le scandale Cambridge Analytica, mettant en évidence la conception très élastique de Facebook vis-à-vis des données privées. En particulier, la France et l’Allemagne estiment que le Libra, géré par Facebook et un panel d’entreprises privées, comme Visa et Mastercard, …
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