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Elon Musk, chevalier blanc pour sauver la Silicon Valley Bank ?

La Silicon Valley Bank pourrait retrouver vie. Elon Musk, le patron de Twitter et de Tesla, a fait allusion à la possibilité que le géant des médias sociaux rachète la banque en difficulté.

Je pense que Twitter devrait acheter SVB et devenir une banque numérique, a tweeté Min-Liang Tan face au chaos actuel. M. Tan est cofondateur et PDG de Razer, une société qui vend des ordinateurs de jeu.

Elon Musk a répondu au tweet de Tan en déclarant : “Je suis ouvert à l’idée”.

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L’implosion de la SVB secoue les marchés mondiaux

Vendredi, les autorités de régulation américaines ont annoncé la fermeture de la Silicon Valley Bank et ont saisi tous les actifs de l’institution. Cette décision, qui fait de la SVB la plus grande banque de détail à faire faillite depuis 2008, a ébranlé les marchés mondiaux et laissé en plan des milliards d’actifs appartenant à des entreprises et à des investisseurs.

Le même jour, des fondateurs de startups ont retiré leurs actifs en réaction à la chute du cours de l’action de la banque après l’annonce d’une levée de fonds jeudi soir.

Un utilisateur de Twitter a soutenu la proposition de Musk en déclarant : “Quelle opportunité !”

L’impact des tweets d’Elon Musk sur le marché boursier, le cours des crypto-monnaies et l’opinion publique sur ses entreprises peut être considérable. Les tweets du milliardaire attirent fréquemment l’attention des médias et ses commentaires peuvent entraîner d’importantes fluctuations des cours des actions et des crypto-monnaies.

En outre, ses tweets peuvent influencer la perception qu’a le public de ses entreprises, telles que Tesla et SpaceX.

Toutefois, les tweets de Musk ont également fait l’objet de controverses, certains critiquant l’utilisation qu’il fait de Twitter pour faire des annonces ou proposer des réflexions qui n’ont pas toujours été soigneusement étudiées ou pesées.

Les experts alertent que la chute de SVB peut se propager

À New York, les actions de SVB ont chuté de 60 % et les transactions ont été interrompues avant que les régulateurs californiens n’annoncent la liquidation de la banque. Le département californien de la protection financière et de l’innovation a fermé la SVB et désigné la Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC) comme administrateur judiciaire.

Les analystes financiers avertissent que l’implosion brutale de SVB, un prêteur américain vieux de quatre ans et un pilier du secteur des startups technologiques, pourrait ne pas être un incident isolé, et que les clients et les investisseurs devraient se préparer à la chute du prochain domino.

Dans une vidéo adressée au personnel, Greg Becker, PDG de SVB, a indiqué qu’il travaillait avec les régulateurs bancaires “pour identifier un partenaire pour la banque”. Il a souligné qu’il n’y avait aucune garantie qu’un accord soit conclu.

Selon les médias, SVB, la 16e banque des États-Unis avec un total de 17 succursales en Californie et au Massachusetts, servait principalement des clients du secteur technologique et des entreprises financées par du capital-risque, y compris certaines des marques les plus populaires de l’industrie.

Les administrateurs de l’unité de banque d’investissement de la Silicon Valley Bank, SVB Securities, cherchaient des méthodes pour racheter le prêteur en faillite à sa société mère.

Jeff Leerink, PDG de SVB Securities, et son équipe recherchent des fonds pour un éventuel rachat de la société par ses dirigeants, selon un rapport citant des personnes familières avec la situation.

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