Worldline crée une « captive de ré-assurance » basée en France

Le leader européen des paiements a mis en place cette structure pour offrir une assurance complète à toutes ses filiales Peu nombreuses sont les captives d’assurance -compagnie d’assurance filiale d’un groupe et ne travaillant que pour celui-ci – à être localisées sur le sol français. Il n’en existait que quatre jusqu’à une date récente, filiales de Veolia, L’Oréal, Dassault, et Ariane Espace. Depuis quelques semaines, une nouvelle structure de ce type est apparue, agréée par l’ACPR. Elle est filiale de Worldline. Il s’agit, précisément, d’une captive de ré-assurance. Pourquoi ce choix ? Et pourquoi cette localisation française, alors que de nombreuses captives sont implantées à l’étranger (Luxembourg, Malte) ? Interrogé par Point Banque, Laurent Bonnet, Directeur Captive and Alternative Risk Transfer chez Gras Savoye Willis Towers Watson, qui a conseillé le leader des paiements, explicite la stratégie du spécialiste des paiements. S’agissant des motivations de Wordline, et d’autres grandes entreprises qui envisagent de créer ce type de structure, moins en vogue ces dernières années, l’explication vient du marché. « Le marché de l’assurance se tend » explique Laurent Bonnet. « Auparavant, pour gagner des parts de marché dans le domaine des entreprises, les assureurs étaient prêts à donner des garanties …